Numérique responsable
Impacts et responsabilité du numérique
Un impact important sur l’environnement
Révolution numérique, communication, travail collaboratif, travail à distance, smartphone, applications, cloud et autres “drives”. Ce sont des termes du quotidien que nous entendons et utilisons. Ce sont des actes communs, simples et naïfs que chacun réalise sans effort.
Sans effort, oui ! Mais pas sans impacts. En France, le numérique représente 3 à 4% des GES (Gaz à effet de serre) et pourrait monter à plus de 6% en 2040 (si ce n’est pas avant).
Entre consommation énergétique, obsolescence programmée des appareils électroniques et dégradations environnementales pour extraire des matériaux rares, l’avenir du numérique n’est pas rose et très loin du vert. De plus, les nouveaux usages qui ont émergés (tel que la 5G, la 6G, les block chains, l’IA ou encore le stockage de monstrueuses quantités de données) ne font qu’augmenter les besoins du secteur numérique.
La responsabilité de l’impact
Il serait facile de nier notre propre responsabilité en pointant du doigt les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) ou les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) qui sont les grands acteurs du secteur. Mais que l’on soit petit ou grand acteur du secteur, l’intérêt est de réduire les coûts. C’est donc dans leur propre intérêt d’optimiser la consommation électrique et donc finalement d’agir dans le bon sens.
Malheureusement, l’objectif est de toujours grandir et croitre, proposer de nouveaux produits, collecter les données pour toujours mieux “conseiller”. En fin de compte, on optimise les coûts pour toujours mieux vendre plus et du coup, on consomme plus…
Nous avons tous une part de responsabilité car nous utilisons ces services très adaptés à notre quotidien, nous partageons sans commune mesure nos données personnelles pour obtenir en contrepartie la sacro-sainte gratuité.
Souvent, nous n’utilisons un service que pendant quelques temps (l’occasion d’une commande sur un site marchand, tester une application, …) et on oublie que nos données sont captées et stockées pendant plusieurs mois si ce n’est plusieurs années.
3,9 milliards d’humains connectés à internet, ou 51% de la population mondiale
19,4 milliards de terminaux connectés à internet, 33% sont dans le domain IOT
> According to Cisco (Cisco Annual Internet Report (2018 - 2023): https://www.cisco.com/c/en/us/solutions/collateral/executive-perspectives/annual-internet-report/white-paper-c11-741490.html)
La responsabilité des impacts du numérique est partagée :
- Consommateur : Utilisateur des services
- Acteurs : Hébergeurs de datacenter et créateurs d’applications
Le Consommateur responsable
Le consommateur est responsable de ses propres choix. Oui, les smartphones, PC, tablettes, télévision apportent leur propre système avec des logiciels pré-installés. Mais nous avons toujours le choix de se questionner sur le besoin (cf Règles des 5R), de réparer ou d’acheter en reconditionné, se questionner et trouver des alternatives.
Sur cette route là, il n’existe pas un outil éthique qui répond à tout. Beaucoup d’associations, de collectifs et d’entreprises existent et conseillent afin d’avoir le choix, le choix éthique et responsable.
L’acteur responsable
Que l’on soit grand acteur du numérique, une société de conseil, un éditeur de logiciel dans une multinationale, une PME ou un entrepreneur, nous avons tous un choix à faire à notre niveau pour agir et contribuer à protéger notre environnement.
Des acteurs individuels, des associations et des entreprises nous permettent de nous former professionnellement à prendre conscience de certaines pratiques afin de les améliorer.
Un premier pas individuel est de faire le bilan de notre propre empreinte. https://nosgestesclimat.fr/ propose un questionnaire et un bilan assez complet et au bout, nous propose des actions concrêtes pour réduire notre empreinte sur les thèmes du Transport, l’Alimentation, le Logement, les services sociétaux.